QUESTIONS ET RÉPONSES
« La STEP du Seeland Sud est-elle la meilleure solution du point de vue écologique et économique?»
Les résultats de l’étude commandée en 2010 par la région sont formels: la STEP Seeland Sud est la solution écologique et économique optimale pour résoudre les problèmes de gestion des eaux usées dans le Seeland. Techniquement, le site de Montilier est le meilleur et permet de limiter l’impact sur le sol et sur les ressources.
FAITS IMPORTANTS
De la conception du projet au vote populaire : « Oui » à la STEP Seeland Sud, dans l’intérêt des communes
Avec la nouvelle STEP Seeland Sud, la région disposera d’un outil moderne, performant et avantageux pour faire face aux obligations en matière de gestion des eaux usées. La nouvelle station d’épuration répond aux besoins urgents des communes dont les installations ne sont plus aux normes (p. ex. Chiètres) et garantit aux autres (p. ex. Morat) des performances d’épuration améliorées. Elle représente un véritable saut qualitatif pour l’eau du lac et pour l’environnement.
Large soutien en faveur de la STEP Seeland Sud
Les citoyennes et les citoyens des différentes communes sont convaincues des avantages du projet de nouvelle STEP. En 2016, les associations pour l’épuration des eaux de la région de Chiètres et de la région de Morat se sont regroupées dans la nouvelle association STEP Seeland Sud et se sont prononcées en faveur de l’extension et de la modernisation des installations existantes à Montilier. Toute autre solution aurait été plus coûteuse et moins favorable à l’environnement.
Le projet a reçu l’aval du Service de l’environnement du canton de Fribourg (SEn), de l’Office des eaux et des déchets du canton de Berne (OED) ainsi que des spécialistes de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV).
Projet autofinancé par l’association de la STEP
Les coûts d’investissement sont estimés à 60 millions de francs, TVA incluse (± 20 %, selon avant-projet). L’assemblée des délégués a décidé que l’association de la STEP se financera elle-même, c.-à-d. que les fonds nécessaires seront levés par des emprunts sur le marché financier. Les communes n’auront ainsi pas à s’endetter pour contribuer à l’investissement. Elles participeront en revanche aux frais d’exploitation courants de la STEP (p. ex. frais d’intérêts).
Les coûts d’exploitation seront partagés entre les communes selon une clé de répartition basée essentiellement sur le nombre d’habitants, la consommation d’eau, le type d’évacuation des eaux, le volume d’eaux usées et la charge de pollution organique. Les différents facteurs détermineront le pourcentage de coûts à la charge de chaque commune. La clé de répartition sera revue tous les trois ans et ajustée au besoin.
La région de Chiètres devra en outre s’acquitter d’une « somme de rachat » d’environ 6 millions de francs et financer la construction de la conduite de raccordement à Morat, la transformation de son site en station de pompage ainsi que le démantèlement de ses anciennes installations. La facture finale se montera ainsi à quelque 13 millions de francs. Cet investissement financier est de toute façon inévitable, car Chiètres ne peut plus rejeter ses eaux usées dans l’Erligraben. L’autorisation d’exploitation de la STEP actuelle arrive à échéance et ne sera pas renouvelée. Le raccordement de Chiètres et les travaux de la STEP Seeland Sud seront coordonnés afin que les eaux de Chiètres puissent être traitées dans la nouvelle STEP dès sa mise en service.